Notre étude sur les Belges et l’information
Il existe très peu d’études en Belgique sur les habitudes de consommation de l’information au travers de tous les médias. Le groupe RTL réalise donc ses propres études afin de mieux comprendre les comportements du public vis-à-vis de l’info.
L’information est un des types de contenus les plus importants en matière d’audience, qui se décline sur de nombreuses plateformes online et offline. Il est essentiel de mieux comprendre comment le public s’informe, et comment ces comportements ont évolué ces dernières années. Pour répondre à ces questions nous menons depuis trois ans une étude interne auprès d’un panel de 1000 individus représentatifs des 18-64 ans francophones. La dernière vague s’est déroulée la deuxième quinzaine de septembre 2021, et nous vous en livrons les principaux enseignements.
L’étude porte sur tous les types d’information, nationale ou internationale, via la radio, la télévision, la presse, internet ou les réseaux sociaux.
80% des Belges francophones apprécient l’info
La première chose à noter, est que les Belges francophones apprécient particulièrement l’information. Ils sont 80% à aimer l’information, et 28% sont même de grands fans de l’info, lui attribuant une note d’appréciation de 9/10 ou 10/10. Avec 8 personnes sur 10 qui aiment s’informer, on comprend que l’audience générée par ce type de contenu soit si importante. Le niveau d’appréciation augmente avec l’âge : les moins fans sont sans surprise les 18 à 24 ans, et les plus intéressés les 55 à 64 ans. A noter également qu’appréciation et audience de l’info ont particulièrement augmenté en 2020 (année « corona ») et sont revenus en 2021 à des niveaux plus comparables à 2019.
Les médias classiques plébiscités
La Télévision et la Radio sont les deux principales sources d’information. L’info est suivie à la télévision par 67% des francophones chaque semaine (reach hebdomadaire), et à la radio par 46% des individus. Cependant la consultation digitale prend de plus en plus de place dans les comportements, car le troisième support de l’info est l’application ou le site web d’un média classique. Il peut s’agir ici de l’app ou du site d’une télévision, d’une radio, d’un quotidien ou d’un magazine. Ils sont 38% à s’informer de cette façon sur base hebdomadaire ! Dans ce cas précis c’est essentiellement avec un smartphone que les gens se connecteront à l’info.
Bien évidemment des différences importantes de consommation existent selon l’âge. Les très jeunes s’informent plus particulièrement au travers des réseaux sociaux (Facebook, YouTube ou Instagram). Ce public est cependant beaucoup moins fan d’info en général, et dès qu’ils entrent dans la vie active les jeunes adoptent un comportement plus classique. Les plus de 25 ans se tournent progressivement en plus grand nombre vers la télévision, la radio et les applications digitales des grandes marques médias classiques, qui sont jugées bien plus crédibles. Une marque se détache très clairement en termes de notoriété : RTL Info. C’est en effet pour une majorité de gens la première marque d’info qui vient à l’esprit et qui est citée spontanément, ce qui confirme d’ailleurs les audiences très importantes qu’on peut observer dans les études du CIM. La marque est particulièrement puissante, et se décline dans les trois principaux médias : Télévision, Radio et Digital.
Une inquiétude : les Fake News
Enfin une autre donnée intéressante qui explique que les gens suivent plus l’info sur des médias classiques (que ce soit à la télévision, à la radio ou en digital sur l’application d’un média classique) est le fait que 88% des interviewés sont inquiets (38% très inquiets) par ce qui est réel ou faux dans l’info sur internet. Le développement du phénomène des fake news sur les réseaux sociaux agace une majorité des gens et ils déclarent faire beaucoup plus confiance dans les médias classiques, qu’ils soient onlines ou offlines, que dans les réseaux sociaux (même les plus jeunes).
En conclusion, l’info est toujours un domaine qui intéresse au premier plan le public, et plus particulièrement les adultes. Dans ce monde de plus en plus digital, les médias classiques continuent à tirer leur épingle du jeu par leur crédibilité. Ce qui ne les empêche pas de rester très vigilants face aux réseaux sociaux qui véhiculent encore trop de fausses informations.